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Illusion
Publié dans El Watan le 26 - 05 - 2007


Les parents sont obnubilés par la réussite de leurs enfants – sur le plan scolaire d'abord et social ensuite. Cela est légitime et on peut les comprendre. Toutefois, l'angoisse et la précarité ambiante aidant – nous assistons de nos jours à des dérives comportementales de la part des adultes, elles portent préjudice au développement des personnalités en friche de leurs enfants. En effet, il existe une catégorie de parents – et ils sont de plus en plus nombreux – qui exercent une pression trop lourde à porter par les frêles épaules enfantines. Ils les soumettent à un régime démentiel. Qu'on en juge ! Dès la première année du primaire, ils sont gavés de cours de soutien et scolarisés dans des conditions telles que leur vie d'enfant passe au deuxième plan. Des programmes surchargés – dans les deux langues parfois – leur sont imposés. Point de plages horaires où souffler par des activités sportives, artistiques ou des sorties pédagogiques pour recharger les accus d'une batterie exploitée à l'excès. Peut-on blâmer les parents pour une telle attitude négative ? Ils sont eux-mêmes victimes, conditionnés qu'ils sont par une désuète conception de la réussite scolaire. Celle qui cultive l'illusion qu'en dehors des examens/sélection précoce, il n'y a pas d'excellence. Mais au juste, que valent les notions d'excellence et de réussite si les aspirations, les besoins, les désirs et les dons (pourquoi pas ?) des enfants sont ignorés, voire étouffés par la logique de la compétition, de la performance et de la concurrence ? C'est leur faire violence que de leur appliquer des valeurs qui ont cours dans un monde adulte, celui du libéralisme économique. Ces critères de mesure perturbent le développement de la personnalité des enfants. D'éminents spécialistes de l'enfance et de l'adolescence ont mis en exergue cet état de fait. Bien des pays ont emboîté le pas aux recommandations de ces spécialistes ; ils ont mis en place des stratégies pédagogiques qui s'adaptent à la nature enfantine et préservent l'essentiel de toute éducation : l'intégrité mentale et morale des élèves. Dans bien des pays, les suicides occasionnés par des résultats des examens sont autant de preuves que l'approche compétitive dans le monde de la scolarité constitue un frein à l'épanouissement des enfants et des adolescents. Mai 68 a sonné la fin de cette logique dans un système scolaire français sclérosé dans une logique de sélection et d'élitisme. Plusieurs examens/obstacles ont été supprimés, à la grande joie des parents et des élèves. Seul le bac demeure avec des innovations qui le mènent doucement mais sûrement vers un plus de contrôle continu. C'est de la sorte que la majorité des enfants d'une classe d'âge peut être menée aux portes de l'enseignement supérieur. Pour ce faire, il n'y a pas de miracle : il suffit d'asseoir une pédagogie de la réussite pour tous. Ce concept existe et il est bel et bien formalisé. Il réconcilie avec bonheur l'enfant et l'institution scolaire. Et c'est toute la société qui gagne au change. L'avenir est là : la démocratie scolaire avance à grands pas grâce aux progrès de la psychologie et de la pédagogie. Et les examens version élitiste n'y ont pas de place. D'autres méthodes d'évaluation viennent les remplacer.

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