Echos n Ni les pouvoirs publics ni la société civile ne semblent entendre les cris de détresse émis par Abdelmadjid pour sauver sa petite famille. Il veut à tout prix récupérer sa femme, sa fille et reconstituer toute sa petite famille détruite. Depuis plus de 2 ans, il vit sous les décombres du désespoir et de la pauvreté. Abdelmadjid Abbès du village Takerboust relevant de la commune d'Aghbalou (Bouira), père d'une famille de 5 enfants, agent de sécurité permanent dans une entreprise, s'est retrouvé subitement, du jour au lendemain, devant 2 malades graves : sa femme Aïcha 40 ans et sa fillette Warda 7 ans. Choqué et contraint de quitter son travail pour s'occuper d'elles et «courir pour pouvoir les traiter», comme il nous l'a dit. Abdelmadjid est venu à la rédaction demander de l'aide comme, il l'a déjà fait à travers la presse nationale et les médias lourds. Aïcha, 43 kilos, est atteinte d'un cancer des reins depuis bientôt 2 ans. Selon lui, «elle nécessite une prise en charge lourde que je ne peux assurer. J'ai dépensé tout l'argent que j'avais, y compris l'aide des bienfaiteurs pour Aïcha et Warda. La sonde urinaire de ma femme coûte plus de 10 000 DA le paquet pour 3 mois. Les médicaments sont trop chers et sans aucune couverture de la sécurité sociale, je ne pourrai jamais arriver à couvrir les frais de ma femme qui se fait traiter actuellement dans 3 services différents (CHU Mustapha, «CPMC» et Ben-Aknoun) sans oublier les analyses médicales, l'IRM abdomino-pelvienne, le transport et la simple eau minérale», nous a-t-il indiqué. «J'ai déjà lancé des appels d'aide et des SOS pour trouver des âmes charitables pour m'aider à traiter ma femme et ma fille. Mais aucune suite», s'est-il désolé, je ne demande qu'à récupérer ma famille. Aidez- moi SVP», a-t-il repris. Warda, selon les documents, est atteinte d'une grave anémie depuis 4 ans. Elle ne pèse que 16 kilos. Elle doit suivre un régime strict pour maladie cœliaque. «Elle n'a jamais suivi son régime, recommandé par les médecins, car je ne peux pas lui acheter les aliments ‘'autorisés''. Elle ne peut plus aller à l'école car elle est trop faible», a-t-il enchaîné se désolant d'avoir raté des rendez-vous de contrôle médical de sa femme ou encore de l'obligation de refaire, à chaque fois, les analyses et les radios qu'il avait payées, selon lui, après avoir emprunté de l'argent et ce, «sans parler de la facture d'électricité non payée, nous dit-il, depuis près d'une année. Depuis, je vis dans l'ombre avec ma famille pour laquelle je combattrai jusqu'au bout pour la récupérer... Je ne lâcherai pas. Alors, je redemande aux lecteurs de m'aider à trouver une vraie prise en charge pour ma femme et ma fille Warda», a-t-il rappelé. Les lecteurs peuvent l'appeler au : 07 75 87 17 34