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Quand est-ce qu'ils vont s'arrêter ?
Publié dans Le Quotidien d'Algérie le 25 - 09 - 2017

Je commence croire que nous sommes le peuple le plus arriéré au monde ou pire encore le peuple le plus inconscient de la planète terre. Comment en effet tout une nation de 40 millions d'habitants avec ses universitaires, ses cadres, ses professeurs, ses journalistes et surtout ses économistes et analystes financiers, toute cette population de moutons dociles se fait berner sans broncher et sans dire un mot sur les dernières inepties du premier ministre, c'est incroyable, déraisonnable et inacceptable.
A l'exception d'une petite poignet de citoyens qui tentent d'alerter l'opinion publique sur les dangers que ces prédateurs font courir à notre pays, personne ne dit mot, personne ne comprend de quoi il s'agit, personne ne cherche à comprendre, c'est à croire que nous vivons mentalement encore à l'âge de la pierre. Pendant que ces bandits sont entrain de nous rouler dans la farine comme des sardines à faire frire, ils nous donnent des sujets pour nous occuper comme la Besmallah dans les livres scolaires, comme on donne une sucette à un bébé.
Soit, nous sommes tous bêtes et dans ce cas arrêtons au moins de dépenser notre argent dans ces garderies pour adultes appelées toute honte bue universités, et ayons la sagesse et le courage de déclarer notre incompétence en donnant le pays en location aux Japonais, Chinois ou Allemands s'ils veulent bien accepter ce marché inédit.
Soit ceux qui savent comment s'en sortir se taisent par peur, lâcheté ou égoïsme, ils tentent au contraire de tirer profit de l'ignorance de leurs compatriotes pour bénéficier des miettes que leur jettent ces prédateurs et dans ce cas là c'est pire que l'option précédente, car le comma sera généralisé et entretenu par ceux-là même qui sont sensés éveiller les consciences.
Tout le monde sait que le recours à la planche à billets génère une perte de valeur de la monnaie et conséquemment une augmentation de l'inflation et du chômage.
On sait qu'on peut plus ou moins lutter contre l'inflation en diminuant la masse monétaire en circulation (augmentation des taux d'intérêts), mais ceci a pour conséquence immédiate de freiner l'investissement et donc de limiter la création d'emplois nouveaux ce qui fait que les nouveaux arrivants sur le marche du travail seront des chômeurs.
On sait aussi qu'on peut dans certains cas (dans les pays développés) injecter de l'argent lorsque l'économie est grippée, c'est-à-dire en cas de récession afin d'encourager la consommation. Mais ceci se fait, dans les économies ou pays qui sont capables de produire tout absolument tout et qui ont des problèmes momentanés. C'est donc une technique qui permet de redynamiser l'économie. Si on prend l'exemple des Etats-Unis, lorsque ce pays utilise la planche à billets, il exporte de facto l'inflation à l'étranger puisque tous les pays du monde sont détenteurs de dollars américains, sans compter le fait que lorsque le dollar baisse à cause de cet action les USA vont exporter d'avantage car leur monnaie va paraître faible par rapport autres monnaies et leurs prix seront attractifs.
Il n'en est pas du tout de même pour nous, au contraire, puisque nous n'exportons rien à part le pétrole dont le prix est fixé ailleurs et en dollars et sur lequel notre dinar n'a aucun impact.
Le seul bénéficiaire dans cette affaire, c'est le gouvernement qui trouve de l'argent gratuitement pour payer les fonctionnaires qui ne produisent absolument rien. Mais ces fonctionnaires vont se présenter sur le marcher pour faire leurs achats et bonjour l'inflation. Par ailleurs, le recours à la planche à billets va faire chuter inévitablement le dinar, par conséquent les prix à l'import vont donc augmenter d'où une nouvelle inflation importée, sur ces prix déjà surélevés il faudra en plus calculer les droits de douanes et la TVA soit augmentation en chaîne.
Il faut remarquer que le gouvernement utilise déjà et depuis longtemps l'astuce qui consiste à faire glisser le dinar. La Banque d'Algérie dépréciait régulièrement le dinar depuis plus de deux ans, alors que nous avons en plus 100 milliards de dollars placés à l'étranger, des réserves en or et des recettes régulières en devises. Ces glissements du dinar assurent des recettes supplémentaires sans mérite aucun au gouvernement. En effet, il suffit de baisser la valeur de notre monnaie et le tour est joué, nous comptabiliserons plus de dinars à chaque entrée de devises.
Un exemple simple lorsque l'euro valait 90 Dinars, une recette de 10 milliards d'euros était comptabilisée pour 900 milliards de dinars, aujourd'hui la même recette rapporte au gouvernement 1 340 milliards de dinars, soit 440 milliards de dinars de plus et sans rien faire pourvu que ça dure. Ils peuvent donc payer les gens avec de fausses recettes, ce qui engendre encore et encore de l'inflation.
Quand est-ce qu'ils vont s'arrêter ? je ne sais pas peut-être qu'ils attendent que le pays coule complètement pour fuir avec armes et bagages à l'étranger.


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