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Fatal, le tubercule
Point net
Publié dans Le Temps d'Algérie le 12 - 10 - 2012

Les bonnes blagues sont de retour. D'abord la classique des classiques, l'inusable. A sa charmante épouse qui lui demandait de ramener des pommes de terre sur sa route, un brave père de famille aurait eu cette succulente réplique : «Pourquoi, je ne savais pas qu'on avait des invités à la maison !» Puis ces frites qu'on aurait décidé dans beaucoup de modestes foyers de prendre comme... dessert !
Et ces photos prises en compagnie de... cageots de patates, dans des postures triomphantes, par des ados au firmament du bonheur d'avoir enfin réussi à poser avec sa star préférée ! La photo, publiée sur les réseaux sociaux depuis quelques jours, a du «succès». C'est que le génie populaire est toujours fertile et la pomme de terre, qui est déjà omniprésente en «temps normal», n'a pas besoin d'effort particulier pour battre tous les records d'«audimat».
C'est qu'un produit qui vient juste après le pain et le lait dans les besoins alimentaires essentiels des Algériens et tient aussi longtemps sa place sur le «podium», ne risque pas de passer inaperçu. Surtout quand c'est précisément son prix ou comme on dit par euphémisme, ou par souci d'éviter la répétition, son «inaccessibilité» aux plus modestes qui fait l'actualité !
Et elle n'est pas près de renoncer à sont statut de star. Il aurait fallu pour que cela devienne possible, une mutation dans les traditions culinaires, un saut substantiel du niveau de vie des Algériens ou alors une production suffisante pour faire jouer les lois du marché, introduire la concurrence, juguler la spéculation et venir à bout de la «gestion politique» d'un produit alimentaire dont on dit que sa rareté et ses prix sont parfois organisés ailleurs que dans les champs ou les étals !
C'est que le commun des citoyens ne comprend pas qu'en un temps relativement court, le prix du tubercule s'envole, sans aucune raison apparente. Avant, il y avait au moins des signes avant-coureurs avant l'embrasement, une escalade. la pomme de terre commençait par se faire moins abondante, puis se raréfiait, avant de... réapparaître à des coûts vertigineux ! En ces temps-là, on respectait au moins les formes, comme dans un protocole tacite, douloureux mais attendu.
Aujourd'hui, il n'y a même plus ces «avertissements». Dans une position d'insoutenable arrogance, la pomme de terre est parfois beaucoup plus abondante et de meilleure qualité que les jours précédents, quand «elle» décide d'atteindre les cimes ?
Signes caractéristiques de la nature de la «crise», les consommateurs se tournent systématiquement vers les pouvoirs publics comme uniques responsables de la flambée et ils en attendent une décision politique sans jamais prendre au sérieux les histoires d'offre, de demande et de concurrence, qu'ils ont depuis toujours pris pour des... sornettes ! Normal, quand les explications, puis les décisions qui suivent en haut lieu ne vont jamais très loin :
les prix augmentent parce que l'offre est insuffisante, il faut donc... importer pour réguler le «marché». Il arrive souvent que l'«offre insuffisante» vienne dans le sillage d'une... «production exceptionnelle» ! Mais tout le monde aura oublié ça dans la foulée d'une montée en flèche des prix qui ne font penser qu'à la fin de la saignée, quand, plus grave, ce n'est pas la privation !
La récurrence des histoires de pomme de terre dans notre pays s'apparente à une fatale malédiction. Pourquoi ne pas y croire, après tout, puisque rien de ce qui a été donné comme «explications», rien de ce qui a été entrepris comme mesures, ne semble tenir du rationnel. Et pour cause, les résultats que l'on sait.
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