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Mascara : les consommateurs s'acclimatent avec les nouveaux prix
Publié dans La Nouvelle République le 12 - 01 - 2017

Malgré les moult démentis des uns et des autres sur la hausse illégale des prix des fruits et légumes et des produits alimentaires qui subissent de folles envolées, et ce, depuis décembre 2016.Un constat amer, révoltant et sans aucune explication logique, ou des barons connus sur la place publique au niveau de la wilaya de Mascara, font et défont le marché a leur guise, défiant tous les gouvernements et les lois, imposant plutôt les leurs.
L'année 2017, qui s'annonce apparemment très glacée, pour les petites bourses et autres revenus sommaires, ajoutant davantage de souffrances aux Algériens de la troisième couche de la société malmenée sur plusieurs fronts en même temps. Le gouvernement se tait, et en même temps se jette de satisfecit et regrette que certains critiquent son action dont les résultats sont, d'ailleurs, périmés introuvables et très mal réglementés. La loi autorise le gouvernement à intervenir lorsqu'il est constaté des hausses inconsidérées des prix de produits alimentaires de base. A l'exemple du prix du poulet qui a pris des ailes, où le tarif appliqué dans la wilaya de Mascara se monnaye entre 400 et 350 dinars le kg, la viande congelée hachée qui était de l'ordre de 500 dinars le kg est cédée à 850 dinars le kg. Des aviculteurs rencontrés diront au sujet de la nouvelle cotation de la chair de volaille que : « Ce n'est pas au ministre de l'Agriculture de nous dictez ses prix ! Dans une économie de marché libérale, les prix sont libres en plus les frais engagés par nos soins. Dans ce contexte, nous sommes dans l'obligation de revendre la viande de poulet au prix qui nous revient !» Comment se fait-il que durant le premier jour du mois sacré, le prix de la viande bovine congelée hachée made in India, a augmenté doublement pour finir chez des bouchers véreux au tarif ignoblement placardé de : 850 DA /kg. Aussi, pour la viande mouton congelée cédée par l'Office sis à l'ex- village socialiste agricole(VSA) sis à Khessibia dans la fourchette de 550 dinars est rétrocédé par les divers bouchers entre 950 et 900 dinars le kg. Semoule, farine, huile, etc....qui connaissent une flambée soudaine des prix. Ici, les contrôleurs des prix ne font pas leur boulot convenablement. Leur défaillance, à cet égard, est si évidente que l'on est tenté de dire qu'ils seraient de connivence avec les commerçants peu scrupuleux des lois de la République. Faut-il fermer les directions du contrôle et des prix en Algérie ? Ou seulement le petit épicier et autres coiffeurs payent les pois cassés des contraventions et autres fermetures administratives abusives. Dans ce même contexte navrant, on nous fera savoir que la direction de la concurrence et des prix : « se fixe comme pour objectif le contrôle de la qualité et que pour la pratique des prix, ils demeurent libres. » Effectivement, c'est la liberté de la jungle devant le regard complaisant des décideurs qui ne connaissent rien de l'érosion du pouvoir d'achat qui a franchi le seuil de l'insupportable où l'épargne de la troisième couche des laissés pour compte d'Algériens est quasiment nulle. Aussi, les beaux discours du ministre du Commerce, n'ont pas mis du baume dans le cœur. C'est l'anarchie. Il ne s'explique pas pourquoi, en économie de marché, l'offre dépasse de loin la demande alors que les prix ne baissent pas. Mieux, ils augmentent. Les marchés sont gorgés de produits agricoles, conséquence d'une bonne production. Or, ces mêmes produits se vendent partout aux mêmes prix. C'est la loi d'une mafia puissante qui a accumulée des milliards a leurs incommensurables fortunes acquises malhonnêtement grâce à la manne financière de l'Etat providence via des crédits administrés du FNDRA, PNDRA et autres sobriquets de la tarte nationale et de la culture de l'argent facile qui coule à flot. Ici, les nouveaux prix affichés ne sont plus un handicap, les consommateurs effrénés et de toutes classes sociales confondues, achètent avec exagération, peu importent le prix pratiqué. C'est la fièvre acheteuse !incommensurable et à gogo ! La flambée a atteint son summum pendant ce mois sacré de Ramadhan. Les grossistes, intermédiaires, mandataires, commerçant, se sont donnés le mot d'ordre pour afficher partout le même refrain de la «liberté de voler» en toute impunité. Le citoyen quant à lui résigné ne fait que d'abdiquer à prendre ce qu'on lui propose : le kilo de carotte à 60 DA, les navets à 9O DA, la salade verte à 10O DA, la tomate à 120 DA, la courgette à 85 DA, la pomme de terre à 60 DA, la viande mouton( ?) congelée importée de l'Inde à 950 DA le kilogramme, etc.... Nous remarquerons qu'il n'y a rien d'excessif dans ces achats limités aux petites bourses. Ce sont les prix qui sont exorbitants, pratiqués durant ce premier mois de janvier 2017, et qui vont crescendo. Ce qui nous donne la coquette somme de 6 500 dinars déboursés en moyenne par semaine pour une famille composée de quatre personnes, où le chef de famille doit dépenser davantage de dinars pour faire ses emplettes puisque les prix ne cessent d'amplifier de pis en pis, et ce, en l'absence notable des services concernés par cette incroyable anarchie des prix libres. Conscient de cet état de fait, le pouvoir d'achat des consommateurs qui s'est figé avec une disponibilité des produits a des couts excessifs, ne peut permettre aux citoyens de la troisième couche de s'approvisionner à des prix abordables. En vain...Comme à chaque serment, les mesures prises par les gouvernements qui se succèdent, demeurent peu ou prou soutenables et la vérité des barons s'impose, comme preuve du contraire de ce qui se passe sur le terrain du pouvoir d'achat des laissés pour comptes. Tous ceux qui nous avons interrogés ont manifestés leurs ras -le -bol au sujet des prix exagérés pratiqués par les gros bras des halls et la dégradation du pouvoir d'achat, ou même avec un salaire de 40 000DA, ne suffirait à tenir un mois convenablement. Les citoyens, qui s'attendaient à un retour à la normal de la mercuriale assistent bien au contraire à un relèvement préoccupant des prix des fruits et légumes. Tous se passe comme si les mécanismes de contrôle des prix et d'hygiène mis en place pour la circonstance par les pouvoirs publics ont été réactivés durant ce mois sacré de piété, ont eu à intervenir en catimini où des résultats maigres ont été enregistrés, et dont leurs interventions restent limités. Ainsi, comme à chaque occasion apparue, le folklore est encensé, où la hausse illégale des prix, passiveté légendaire et reconduite de la répression et des fraudes et autres brigades mixtes demeurent le dernier bastion évaporé du décor de la folie mercuriale. Pour fermer la marche, n'est-il pas vrai que : « Quand la plupart des responsables se font servir par camion entier de produits de fruits et légumes et viandes fraiches, le citoyen est tout déshabillé !»

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