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Quand la pochette de disque devient oeuvre d'art
Publié dans La Nouvelle République le 03 - 05 - 2017

Nous avons tous nos pochettes de disques favorites. Certaines méritent d'être encadrées car ce sont de véritables oeuvres d'art.
Les éditions Taschen proposent avec «Art Record Covers» une superbe anthologie des pochettes d'albums signées de grands artistes, des années 50 à aujourd'hui. De Basquiat, Magritte et de Banksy à Jeff Koons, posez un regard neuf sur vos pochettes de disques.
Trésors graphiques
Qui sait ? Vous possédez peut-être un trésor à portée de main. Dans votre discothèque. Surtout si votre collection est majoritairement composée de disques vinyles. Car l'art ne se limite pas aux musées, clame ce livre. Tout le monde peut se constituer une superbe collection d'art. Pour les artistes d'art contemporain, réaliser des pochettes d'albums s'apparente à la volonté de s'aventurer dans la culture populaire et «de chercher différents débouchés ou de nouveaux publics pour leurs idées», écrit en introduction Francesco Spampinato.
«Avant la Deuxième Guerre mondiale, les disques étaient vendus dans des pochettes cartonnées génériques qui ressemblaient à des albums photos, c'est de là que vient le terme album», nous apprend-il.
Le concept du packaging est initié en 1948 pour le tout nouveau 33 tours par un graphiste américain. Les grands labels de disques engagent alors des équipes dédiées de graphistes et illustrateurs talentueux. Ils acquièrent ensuite des licences auprès de figures de l'art moderne tels que René Magritte, Joan Miro et Pablo Picasso.
Pop et Pop Art main dans la main
Dans les années 60, les deux pochettes de disques les plus illustres furent Sgt Pepper's Lonely Hearts Club Band des Beatles et le premier album du Velvet Underground avec Nico. Ces deux disques sortis en 1967 avaient été créés par des figures du mouvement pop art : Peter Blake et l'artiste Jann Haworth, qui était sa femme à l'époque, et Andy Warhol.
Warhol a réalisé des pochettes pour Aretha Franklin et les Rolling Stones
Andy Warhol qui inventa à cette occasion la première pochette «customisée» et interactive (la banane du Velvet se pelait et révélait une banane à la chair rose très suggestive), n'en est pas resté là. Il a réédité cette idée sexy avec l'album «Sticky Fingers» des Rolling Stones et sa braguette à dézipper. Reprenant le style très reconnaissable de ses portraits colorés de célébrités, Andy Warhol a également signé des pochettes pour John Lennon, Aretha Franklin ou Paul Anka. Les oeuvres de nombreux artistes contemporains comme Damien Hirst, Jeff Koons, Matthew Barney, Cindy Sherman ou Xavier Veilhan, ornent des pochettes de disques.
Sonic Youth, champions des pochettes signées d'artistes contemporains
Sonic Youth est sans doute le groupe à avoir le plus utilisé les oeuvres d'artistes contemporains pour ses pochettes, notamment Mike Kelley pour «Dirty», Richard Prince pour «Sonic Nurse», Gerhard Richter pour «Daydream Nation» et Marnie Weber pour «A Thousand Leaves». «Nous présentions ainsi à un public plus large certaines oeuvres qui autrement seraient restées inaccessibles», explique Kim Gordon dans le livre, auquel elle a accordé un passionnant entretien. «Il s'agissait presque de petits ready-made plutôt que de pochettes de disques», ajoute-t-elle.
Le travail de nombreux photographes orne des pochettes de disques. On pense en particulier à Robert Mapplethorpe et ses portraits de sa compagne et muse Patti Smith. Il a aussi signé une pochette de Tapper Zukie, toasteur, musicien et producteur jamaïcain. Mais qui se souvient des pochettes de Martin Parr pour Madness ou Nu ?
Les artistes new yorkais de la culture graffiti tels que Jean-Michel Basquiat, Keith Haring et Futura 2000, illustrent les premiers albums de hip hop, auxquels ils participent même souvent musicalement.
Banksy, avec ou sans son accord Les oeuvres de Banksy, l'artiste de street art, le plus connu au monde, ornent une quarantaine de pochettes, sans que l'on sache si c'était avec ou sans son autorisation. Celles de «Think Tank» de Blur (2003) et les 3 singles qui y sont associés ont certainement été réalisées sur mesure. Tout comme celle de «From Man to Mouse» de Danger Mouse en 2007. On remarque souvent, mais pas toujours, que les belles pochettes vont avec de grands albums.
Sans doute un souci du détail porté à la musique comme à ce qui la représente à l'oeil. Ce très beau livre au format album vinyle, classé par ordre alphabétique des artistes (et non des musiciens), permet de découvrir à quel point. Et en dépit de quelques oublis inexplicables (le photographe japonais Masayoshi Sukita pour la pochette de «Heroes» de Bowie en particulier), il s'agit d'une mine d'informations palpitante qui pèse son poids, au propre comme au figuré (dans les 3-4 kg). Promis, on va se le faire ce mur de pochettes !


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