L'expérience législative algérienne saluée à Lima    «L'organisation à Alger de l'IATF-2025 est le prologue d'une nouvelle Afrique»    Tout pour une bonne rentrée des classes    Hommage aux lauréats algériens des concours    Le centre de télé-conduite des réseaux de distribution d'électricité, un levier stratégique pour améliorer la qualité de service    Un sommet le 22 septembre    La famine bat son plein    Des ONG dénoncent la désinformation à propos de la position de l'Algérie envers la cause palestinienne    L'OM nouvelle formule se reprend contre Lorient    Basket 3×3 : Les Algériennes en stage à Fouka    Ligue 1 (4e journée) Le MCA démarre fort à Akbou, la JSK déçoit    Lancement à Alger des activités du camp de jeunes destiné aux personnes aux besoins spécifiques    Une personne fait une chute mortelle du premier étage à Oued Rhiou    Vol de 150 millions de centimes, 5 arrestations à Yellel    Clôture à Alger des travaux de l'atelier de formation internationale    Dix projets concourent aux «Journées de l'Industrie cinématographique»    Macron parachève le processus de remilitarisation de la France    Hand/CAN (U19 féminin): l'Egypte sacrée devant la Guinée (25-22)    Ligue 1 Mobilis (4e journée): résultats complets et classement    Rentrée scolaire: semaine nationale de la santé scolaire en septembre    Des entreprises algériennes se réjouissent des opportunités offertes par l'IATF    Le FFS organise une rencontre nationale sur la modernisation de l'école algérienne    Amener d'autres pays à reconnaître l'Etat de Palestine, une priorité absolue    Le partenariat algéro-italien, "excellent et dynamique"    Agression sioniste contre Ghaza : le bilan s'alourdit à 64.803 martyrs et 164.264 blessés    13e Festival international de la danse contemporaine: huit pays à l'affiche, la Palestine invitée d'honneur    Education: ouverture des inscriptions au préscolaire et en première année primaire à partir du 28 septembre    Commerce: des visites de terrain pour suivre le déroulement des foires de fournitures scolaires    Lutte antiterroriste: indentification des deux (02) terroristes éliminés à Tipaza    Atelier interactif à Alger sur les formations destinées aux jeunes aux besoins spécifiques    Ligue 1 Mobilis: le MC Alger impose sa loi, le MC Oran nouveau co-leader    Intérêt accru pour l'action participative    ONPO: mise en garde contre des pages électroniques diffusant de fausses informations et offrant des services fictifs    Festival d'Annaba du Film Méditerranéen: 10 projets de films concourent aux "Journées de l'Industrie cinématographique"    Clôture à Alger des travaux de l'atelier de formation international en coopération avec le Fonds pour le patrimoine mondial africain    Agression contre le Qatar: la communauté internationale appelée à freiner l'escalade irresponsable de l'entité sioniste    Programme TV - match du mercredi 29 août 2025    Programme du mercredi 27 août 2025    L'Algérie et la Somalie demandent la tenue d'une réunion d'urgence du Conseil de sécurité    30 martyrs dans une série de frappes à Shuja'iyya    Lancement imminent d'une plate-forme antifraude    Les grandes ambitions de Sonelgaz    La force et la détermination de l'armée    Tebboune présente ses condoléances    Lutte acharnée contre les narcotrafiquants    La Coquette se refait une beauté    Cheikh Aheddad ou l'insurrection jusqu'à la mort    Un historique qui avait l'Algérie au cœur    







Merci d'avoir signalé!
Cette image sera automatiquement bloquée après qu'elle soit signalée par plusieurs personnes.



Un expert du FCE relève des «erreurs» : La loi de finances 2013 épinglée
Publié dans Le Quotidien d'Oran le 27 - 11 - 2012

Bien que la loi de finances 2013 ait été adoptée il y a de cela quelques jours par les deux chambres du parlement, les experts du Forum des chefs d'entreprise (FCE) ont soulevé des préoccupations de fond lors d'un débat «sur les grands équilibres du budget de l'Etat» organisé hier au siège de leur organisation.
L'expert financier et membre du FCE, Liès Kerrar, a affirmé que l'assiette fiscale de notre pays demeure «très petite». Autrement dit, il n'y a pas assez de contribuables ce qui entrave, selon lui, le développement économique et l'investissement dans notre pays. Pour Kerrar, il est important aujourd'hui d'augmenter les recettes fiscales non pétrolières et de mettre en place un environnement qui permettra d'avoir des entreprises créatrices de richesse et plus de contribuables. «Le premier levier est de sortir du secteur de l'informel, le deuxième levier est de laisser grandir les entreprises et l'économie formelle en général», recommande-t-il. L'expert préconise, dans ce sens, une amélioration de la compétitivité des entreprises en réduisant les procédures administratives et en installant officiellement le conseil national de la fiscalité.
Liès Kerrar revient sur la nécessité de favoriser la migration de l'économie informelle à l'économie formelle, en considérant que cette transition ne peut s'opérer qu'avec la révision du mode de calcul de la taxe sur l'activité professionnelle (TAP), qui se calcule actuellement en pourcentage sur le chiffre d'affaires des grandes entreprises. L'expert, membre du FCE, rejette ce mode de calcul de cette taxe destinée aux collectivités locales. Pour Kerrar, il faut abroger la forme de calcul actuelle et trouver, selon lui, d'autres formules et d'autres fiscalités qui alimenteront les collectivités locales. «Il faut penser à la fiscalité foncière qui aujourd'hui est très minime», a-t-il proposé.
Le conférencier a préconisé le développement du système financier, car, selon lui, le système bancaire ne répond pas à toutes les exigences du marché financier, d'où la nécessité de développer notre Bourse sur le marché. Et justement à propos de la Bourse, Liès Kerrar a relevé une erreur qui s'est glissée dans la loi de finances 2009 et qui n'a pas été réintroduite dans la loi de finances 2013. «Une erreur qui peut entraîner la fermeture de la Bourse dès le 1er janvier 2014», a-t-il averti. Il explique qu'une proposition a été adoptée dans la loi de finances 2009, qui stipule que toutes les transactions en Bourse doivent être sujettes à des droits d'enregistrement, c'est pratiquement 2,7% pour les actions et 5% pour les obligations. Cette disposition a été limitée à 5 ans dans la loi de finances 2009, ça veut dire qu'elle prendra fin dès le premier janvier 2014. Le problème, selon l'expert financier, est que cette disposition n'a pas été réintroduite, apparemment par erreur, dans la loi de finances 2013.
Une autre disposition fait fausse note dans cette loi de finances 2013 et qui n'a pas été revue, concerne le droit d'enregistrement de 50% pour toutes les entreprises qui vendent leurs actifs. Une mesure adoptée dans la loi de finances 2009, selon Liès Kerrar, et qui bloque depuis sa mise à exécution toutes les entreprises. Autrement dit, les entreprises qui veulent vendre un équipement ou un actif ne peuvent le faire à cause de ce droit d'enregistrement imposé par l'administration «et qui n'a jamais été demandé par les entreprises», précise l'expert. Et d'ajouter que même les entreprises qui veulent vendre leurs titres à d'autres actionnaires, sont aujourd'hui bloquées. A vrai dire, les entreprises ont attendu la suppression de cette mesure dans la loi de finances 2013, mais en vain.
Pour sa part, l'expert Mouloud Hedir a présenté des éléments d'analyse sur les grands équilibres du budget de l'Etat. Il a signalé, parmi plusieurs éléments, l'absence d'informations précises et toute analyse de fond sur l'exécution du budget d'équipement. Ce dernier est, selon les experts en finance, très préoccupant. Il souligne sur la base des chiffres que la capacité de réalisation des prévisions de dépenses a tendance à reculer sur la période 2008-2011, en termes financiers elle est stagnante au même niveau d'une année à une autre. Il a également évoqué le déficit budgétaire qui a connu une évolution préoccupante, il est passé de 1,8% en 2000 à 83% en 2010. Le comble, selon le conférencier, est que les déficits successifs du Trésor sont en train d'aspirer de plus en plus les ressources du fonds de régulation, «près de la moitié, 44,4%, de ces ressources ont été absorbées à cette fin d'année 2011 par le fonds», précise-t-il. Et d'ajouter alors que «le fonds de régulation a été conçu initialement pour préserver les ressources financières en vue de faire face à des évolutions négatives brutales des prix pétroliers», a-t-il fait remarquer.


Cliquez ici pour lire l'article depuis sa source.