Une autre opération de rapatriement de Subsahariens a été effectuée en fin de semaine à Oran. 152 migrants clandestins ont été rapatriés vers les frontières du pays, a-t-on appris de la protection civile. Il s'agit de 132 hommes, 3 femmes et 21 enfants. Cette action a nécessité la coordination entre les services de la wilaya, la protection civile, la Sûreté nationale, la Gendarmerie nationale, le Croissant- Rouge algérien, la direction de l'action sociale, la direction de la santé et les services de la commune. Les personnes concernées ont été acheminées vers le centre de Bir El Djir avant d'être transférées vers les frontières algériennes et plus exactement la wilaya de Tamanrasset. Toutes les mesures nécessaires ont été prises pour le rapatriement de tous ces ressortissants dans les meilleures conditions humaines et sécuritaires. Cinq bus confortables ont été réservés pour le transfert des ressortissants au Centre d'accueil de la wilaya de Tamanrasset d'où ils seront rapatriés vers leur pays d'origine. Le rapatriement des ressortissants nigériens fait suite à la demande formulée par le gouvernement nigérien. Elle a été acceptée par son homologue, le gouvernement algérien, en 2014. Il y a quelques jours, 181 Subsahariens en séjour illégal à Oran ont été également rapatriés. Ces migrants, en majorité des femmes et des enfants, vivent de mendicité, une situation devenue de plus en plus difficile, à la fois pour ces réfugiés et pour les riverains, en l'absence de prise en charge adéquate de ces migrants, fuyant la misère de leur pays. L'Algérie avait pris une série de mesures pour le rapatriement des ressortissants nigériens vers leurs pays dans les meilleures conditions, jusqu'à ce qu'ils regagnent leurs villages et leurs maisons. La pauvreté toujours plus importante et les foyers de conflits qui s'allument un peu partout en Afrique de l'Ouest et l'apparition de groupes djihadistes au Mali et au Niger ont accentué la migration transfrontalière vers l'Afrique du Nord, région plus clémente et aux portes de l'Europe.