La préservation du patrimoine architectural et urbain est un enjeu majeur pour de nombreuses villes à travers le monde, et la ville d'Oran, en Algérie, ne fait pas exception. Lors de sa visite effectuée la semaine passée au quartier Sidi El Houari, la wali a souligné l'importance de redonner son lustre à la vieille ville et de préserver son caractère architectural unique. La vieille ville d'Oran, témoignage historique de l'époque coloniale française, regorge de bâtiments anciens et de structures qui ont survécu aux vicissitudes du temps. Ces édifices reflètent non seulement l'histoire de la ville, mais aussi son héritage culturel et architectural. Cependant, au fil des années, certains de ces bâtiments ont été laissés à l'abandon et ont souffert de la négligence, ce qui a mis en péril leur intégrité structurelle. Pour remédier à cette situation, les autorités locales ont pris des mesures audacieuses, notamment la démolition de certaines constructions classées dans la catégorie «rouge», c'est-à-dire les bâtiments en mauvais état présentant un danger pour la sécurité publique. Cette démarche vise à assurer la sécurité des citoyens. Cependant, il est important de noter que les bâtiments classés comme propriétés privées sont également soumis à des directives strictes en matière de préservation du caractère architectural de la région. Les propriétaires de ces bâtiments sont tenus de maintenir l'aspect extérieur authentique des structures, tout en respectant les normes de construction en ce qui concerne le nombre d'étages et d'autres critères architecturaux. Cette approche globale vise à concilier la modernisation de la ville avec la préservation de son héritage architectural. En effet, la vieille ville d'Oran possède un charme unique qui attire non seulement les habitants, mais aussi les visiteurs et les touristes. Préserver ce patrimoine permet de maintenir le lien entre le passé et le présent tout en favorisant le développement économique et culturel de la ville.
