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L'ARTISTE ISHEM BOUMARAF SORT SON TROISIÈME ALBUM
"La musique a besoin de création"
Publié dans Liberté le 20 - 04 - 2014

Absent depuis plus de trois ans, l'artiste chanteur revient avec un nouvel album de huit titres. Aucune reprise, que du nouveau et de l'original dans cet opus dans lequel il rend un vibrant hommage aux tailleurs de pierres de T'kout d'où il est originaire. Il chante l'amour, l'histoire millénaire des Aurès, le peuple et la pierre.
Liberté : Vous semblez faire des apparitions chaque trois ans, et bien sûr à chaque fois avec du nouveau...
Ishem Boumaraf : Oui, c'est le cas. Après une première en 2006 avec l'album Souza, puis une deuxième en 2011 avec l'album Zaza, me revoilà en 2014 avec Baba Hfouda. Une fois encore, je puise dans la mémoire et le terroir chaoui. Le dernier, notamment avec le titre Baba Hfouda, qui est une histoire connue dans l'Aurès du sud surtout, une histoire où la légende et la réalité cohabitent pour les besoins du conte populaire. Je suis quelque part très attaché à mon histoire, mon identité, sans pour autant en faire une fixation. Puisque l'actualité m'interpelle et je ne peux nier le quotidien aussi douloureux qu'il soit. D'ailleurs, je rends hommage ou plus exactement je m'incline face au drame et la douleur des tailleurs de pierres dans mon village natal T'kout, où le nombre des décès avoisine les 115. Je lance un cri de détresse en chanson avec le titre Thazrurh (la pierre).
Est-ce qu'il y a une part de vous dans ce que vous chantez ?
Honnêtement, je ne sais pas. Cependant, je sais que je veux chanter, narrer, raconter, aussi bien ce qui se passe dans mon entourage immédiat que dans l'entourage le plus large. Je trouve que c'est égoïste de mettre en valeur ou de chanter ma petite personne. Il y a tant de choses à dire, à partager..., d'autant que l'époque et le contexte le permettent. Ce que j'ai appris l'Institut régional de formation musicale en tant qu'étudiant et enseignant me permet d'aller vers l'autre, et pour ça il y a plusieurs façons de le faire dont la chanson. La musique est la chose la plus partagée à travers le monde, pour la simple raison qu'elle ne connaît et ne reconnaît pas les frontières. Se replier c'est mourir. L'universel peut démarrer de la chaumière et je rêve de le faire.
Justement votre passage à l'IRFM semble vous donner une avance ou quelques atouts que d'autres chanteurs n'ont pas...
Avec du recul, je me rends compte que c'est une chance d'avoir fait des études en musique, en plus d'apprendre à jouer correctement une partition ou bien écrire cette même partition. Le cadre est important, dans la mesure où l'on a la chance de côtoyer et de fréquenter des artistes, et là vient le partage, la discussion, l'enrichissement ; donner et recevoir dans le domaine musical en particulier et artistique en général est indispensable pour avancer et prétendre apprendre et se perfectionner. C'est dans cette même école que j'ai pu jouer dans un orchestre, former mon groupe Tafert. Une expérience qui m'a beaucoup apportée dans le reste de mon parcours d'artiste chanteur.
On vous désigne comme le "renouveau de la chanson auressienne". Qu'en pensez-vous ?
C'est trop d'honneur pour moi, mais aussi une lourde responsabilité. C'est vrai que pour le premier album Souza, c'était nouveau, mais nous avons gardé l'âme de la musique chaouie en sa mélodie qui est unique et nous avons mélangé avec la musique celtique qui a le même mode que notre musique. Dans Zaza, nous avons travaillé le côté technique ou, autrement dit, la qualité du jeu, et nous avons réussi une alchimie difficile, puisque gasba et bendir côtoyaient le violon. Cela n'était possible que grâce à la contribution des musiciens avertis : Belaidi Issam et Bambri Abd el Hfidh. Les gens me disent souvent qu'ils ont espoir en écoutant ma musique et mes chansons, que la chanson chaouie, qui ne vit pas ses meilleurs jours, va renouer avec le succès. Ça me flatte et j'espère être à la hauteur de ces attentes.
Justement, cette crise de la chanson chaouie, à quoi est-elle due ?
A mon avis, il y a un souci de texte, pas de renouvellement. Hormis un ou deux artistes chanteurs qui font de la recherche, le reste est tenté par le réchauffé. On prend l'ancien et on apporte juste quelques changements, or ce n'est un secret pour personne que la culture de manière générale et la musique ne sont pas un legs figé, mais ont besoin de création et de renouvellement, sachant que certains souhaitent maintenir cette situation, car ça les arrange commercialement.
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