Une autre opération de rapatriement de Subsahariens a été effectuée dimanche à Oran. 115 migrants clandestins ont été rapatriés vers les frontières du pays, a-t-on appris de la protection civile. Il s'agit de 111 hommes et 4 femmes. Cette action a nécessité la coordination entre les services de la wilaya, la protection civile, la sûreté nationale, la gendarmerie nationale, le Croissant rouge algérien, la direction de l'action sociale, la direction de la santé et les services de la commune. Phénomène récurrent, la migration subsaharienne vers l'Algérie est un problème. Au vu de la situation avec l'apparition du coronavirus, les autorités algériennes doivent redoubler de vigilance. Durant ce mois d'octobre, plus de 500 migrants en séjour illégal à Oran ont été reconduits aux frontières. Plusieurs opérations de rapatriement ont été organsinées à Oran. Les personnes concernées ont été acheminées vers le centre de Bir El Djir avant d'être transférées vers les frontières algériennes et plus exactement la wilaya de Tamanrasset. Toutes les mesures nécessaires ont été prises pour le rapatriement de tous ces ressortissants dans les meilleures conditions humaines et sécuritaires. Des bus confortables ont été réservés pour le transfert des ressortissants au centre d'accueil de la wilaya de Tamanrasset d'où ils seront rapatriés vers leur pays d'origine. L'Algérie avait pris une série de mesures pour le rapatriement des ressortissants nigériens vers leur pays dans les meilleures conditions, jusqu'à ce qu'ils regagnent leurs villages et leurs maisons. Le rapatriement des ressortissants nigériens fait suite à la demande formulée par le gouvernement nigérian. Elle a été acceptée par son homologue, le gouvernement algérien, en 2014. La pauvreté toujours plus importante et les foyers de conflits qui s'allument un peu partout en Afrique de l'Ouest et l'apparition de groupes djihadistes au Mali et au Niger ont accentué la migration transfrontalière vers l'Afrique du Nord, région plus clémente et aux portes de l'Europe.