Faut pas me faire ce genre de frayeurs !

Bipages ! Par Selim Bouti

Moi, j'ai perdu l'habitude ! Alors, forcément, lorsque je vois ce genre de scènes, c'est le choc. Heureusement que je n'ai pas de problèmes cardiaques particuliers ni de fragilité artérielle. Pas plus que de taux de sucre élevé. Mais tout de même, ça vous remue un p'tit chouia ce genre de choses. D'ailleurs, çà m'a tellement remué que j'en ai parlé toute la journée. Dans mon entourage et ailleurs aussi. Fallait que je me confie. Je ne pouvais tout de même pas garder çà pour moi tout seul. Dans ce genre de situations, les psys sont formels : il faut atténuer l'émotion créée par l'événement en se confiant, en racontant, même plusieurs fois l'histoire. Il parait que ça soulage grandement. Quelle histoire ? Ah ! Oui ! C'est vrai que je ne vous l'ai pas encore racontée mon histoire. Et bien pour encore me soulager je m'en vais vous la narrer : c'était hier, à 6 heures 30 minutes. Du matin. J'étais sur une route, lorsqu'arrivant au niveau d'un chantier de construction d'une cité, je les ai vus. Des ouvriers entrain de bosser, de travailler. Oui M'sieur ! Comme je vous le dis ! Ils travaillaient d'arrache-pied ces ouvriers. A 6 heures 30 minutes du mat'. Des ouvriers chinois. Allez ! A samedi !
selimbouti@yahoo.fr