Fête ou pas fête, tu verbalises khouya !

Bipages ! Par Selim Bouti

Ca me fait rager. J'en ai la bave aux lèvres. Pourquoi ? Parce que, voyez-vous, j'ai une mémoire. Et je m'en sers moi, de ma mémoire. Et donc, en m'en servant, j'ai le souvenir cet été de directives strictes données par les autorités pour sévir contre les cortèges nuptiaux bruyants et à la conduite dangereuse. Pourtant, hier, sur une portion de route urbaine, en plein centre d'une grosse ville du pays pour tout vous dire, à l'approche d'un barrage de police, je suis victime d'une série de queues de poissons dont se sont rendues coupables des voitures faisant partie d'un cortège, usant à mort de leurs klaxons et slalomant sous le nez des policiers en faction ; je me suis arrêté au barrage, estomaqué, et je me suis plaint à l'agent. Il a eu cette réponse désarmante, en arabe dans le texte : « adha farh ! » En clair, c'est une fête, je ne vais quand même pas les verbaliser. Vous comprenez maintenant pourquoi, en plus d'enrager, j'ai la bave aux lèvres ? Allez ! A demain !
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